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Serial Flowers / Régis Perray
exposition du 18/10 au 14/11

Vernissage le samedi 18/10 à partir de 17h – dresscode flower

En parallèle  à L’exposition collective Virus se déroulant jusqu’au 16 novembre au Centre d’art contemporain Netwerk à Aalst, Régis Perray s’installe pour un mois à La toute petite galerie américaine avec une série d’œuvres fleuries.

Régis Perray et nous, c’est une longue histoire qui débuta il y a plus de vingt ans, côte-à-côte derrière nos chevalets, à l’Ecole de Beaux Arts de Nantes. C’est donc aujourd’hui un grand plaisir de faire le constat d’une pratique artistique prolifique et généreuse qui s’est construite et affinée au fil des années et de participer à son existence.

Régis Perray et la Belgique, c’est aussi une longue histoire de cœur, dont on trouve la trace dans certains de ses travaux, comme la série de photos de bennes réalisée entre 2005 et 2008 ou la video Car Wash en 2007 et qui se poursuit maintenant avec cette double actualité.

“”Sans visée iconoclaste ou subversive, ni aucune volonté de hiérarchiser les matériaux et les registres, Régis Perray entre dans la matière (sa fonction, son histoire, ses motifs). Produits de manière industrielle ou artisanale, les matériaux portent chacun des motifs qui, par la répétition du passage de la main et/ou de l’outil, sont altérés, partiellement gommés, et finalement sublimés. Qu’il s’agisse de peintures empilées chez les brocanteurs, de rouleaux de papiers-peints abandonnés dans un vieux cellier ou de carreaux de céramiques abimés, l’artiste s’approprie, par le geste, le matériau délaissé pour lui donner une nouvelle existence. Par la collection, pratique qui traverse son œuvre depuis les années 90, il transcende les matériaux du quotidien.” (Julie Crenn – décembre 2013)

Dans le cadre de l’exposition Serial Flowers, seront montrés pour la première fois une série de Gravats Fleuris. Réalisés à partir de gravats (récoltés dans des bennes?), ces rebuts de chantier sont ensuite ornés de fleurs, elles-même extraites de papiers peints d’un autre âge (provenant du fameux magasin Priem à Gent) et ainsi ramenés à la vie et pas n’importe quelle vie: la vie d’artiste!

Les Gravats cohabiteront avec quelques-unes des Ponsées (série qui a déjà été l’objet d’une exposition à la galerie Gourvennec Ogor à Marseille en avril 2014): collection de peintures – à la base des toiles de facture médiocre – chinées dans des brocantes et elles aussi réanimées par le geste de l’artiste.

Marie-Luce Martin